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GRéLE - Réflexions

Faut-il en parler ? Comment ?

Mardi 13 nov 2018.

Oui unanime !

Pourquoi ?

  • Pour en faire émerger du bon. L'effondrement n'est pas QUE grave, il peut aussi permettre des changements.
  • Pour que des gens se préparent, anticipent.
  • Pour participer à la compréhension collective de notre présent et à la construction de notre futur (dans la mesure du possible).
  • Pour préserver la culture et repousser la barbarie que l'effondrement pourrait engendrer.
  • Pour augmenter la résilience locale.

Comment ?

  • Laisser voir que ce sujet existe et laisser la porte ouverte à la discussion.
  • Montrer que l'on est actif sur le sujet, que l'on se prépare, montrer ce que l'on met en place.
  • En étant bien dans ses pompes, et pas tant que l'on est en colère ou triste.
  • Avec modestie, rester humble et ne pas chercher à brusquer ni bousculer l'interlocuteur
  • Adapter le discours en fonction du système de références de l'interlocuteur
  • Ne pas chercher à en parler dans l'objectif de “réveiller les consciences”, ou d'“éviter l'effondrement”: accepter que l'interlocuteur se saisisse ou pas du sujet et avance à un rythme différent de soi
  • En utilisant des portes d'entrée qui interpellent. Exemple : en cas d'effondrement financier, toutes nos économies disparaissent.
  • Sans oublier de vivre notre présent, attention à ne pas être en permanence dans des projections du futur.
  • Inviter les personnes intéressées à réfléchir sur ce qu'ils peuvent faire pour “après” car l'effondrement n'est pas la fin du monde, mais la fin de la société.

Atelier à continuer avec comme piste: - utiliser le mot “effondrement” ou pas? - réfléchir à des “phrases clés” pour nos soirées de fin d'année en famille

Les Gilets Jaune et l'effondrement

Jeudi 14 décembre 2018.

Les GJ se retrouvent sur les ronds points, partage, espoir, entre aide intergénérationnelle, solidarité, organisation, collectif, prise de conscience qui augmente, le peuple se soulève, début de révolution, tel un entraînement à l'effondrement, perturbe le gouvernement, en sortira forcément du bon, aller vers de la politique locale car sinon classés S, problème avec la police, RG, amener les gens à se la réapproprier comme avec le RIC. Agir pour ⇒ proposer, s'impliquer Lutter contre⇒ mettre en place des actions Peut être que ce mouvement ne sortira rien de bien intéressant par rapport à l'effondrement si ce n'est au moins la création de liens et de collectifs, tendant vers la résilience… Ne les laissons pas tout seuls, renforçons les effectifs, rapprochons nous des GJ, échangeons, si l'on veut que l 'écologie soit représentée allons vers eux.

RIC = risques = extrême droite ; système avec toujours des décideurs au sommet. L'humain restera humain, toujours attiré par le pouvoir L'écologie fait peur, est considérée comme un parti politique Mouvement minoritaire, loin des 3% minimum pour renverser un état, soubresaut, petite vague, cela va vite retomber Pas de conscience écologiste, revendications liées au confort individuel (Exemple habitants absents lors d'une journée citoyenne dans un village) Le mouvement de GJ n'est qu'un épiphénomène de l'effondrement. A-t-on encore le temps d'actions et de communication non violente ? Violence, casseurs = réaction rapide de l'état. La misère sociale fait partie de l'effondrement. Le mouvement des GJ ne va pas l'accélérer ou le retarder mais en fait simplement parti.

Conclusion Problématique effondrement en retrait mais débat intéressant, sympa, d'actualité. Changement de programme assumé, on s'enverra par mail des idée de punch line pour Noël. La prochaine fois, nous essayerons de restés plus centrés sur le thème de l'effondrement lui-même.

Comment faire connaître le sujet?

Mardi 22 Janvier 2019

But : qu’est-ce qu’on met en place pour en parler, du coup servira pour des cas personnels Les idées sont notées “en vrac”, puis regroupées pour certaines. Chacun s'exprime sur ce qui lui parait prioritaire et les actions sur lesquelles il a envie de s'investir. Bilan:

Trois niveaux d’actions : - communiquer pour informer largement - vie politique locale - créer du lien en tête à tête

Actions possibles, par ordre de priorité et d’investissement perso : 1. actions visibles de résilience locale 2. interpeller les élus ou intervenir dans des débats publics 3. soirées publiques 4. ateliers participatifs 5. stages 6. s’investir dans la vie municipale 7. autres : bibliographie, pièce de théatre, journal

Décisions : Profiter du “Grand débat national” pour en organiser un à Arzacq ; d’abord interroger le maire pour savoir s’il a prévu quelque chose, sinon le groupe Effondrement d’ATNB l’organise. Le nom « Cercle de Parole Effondrement » est remplacé par « Groupe de REsilience Locale face à l’Effondrement » (GRELE) Date prévisionnelle: vendredi 22 février soir, avec si possible utilisation du foyer rural

Grand débat national

Vendredi 15 février 2019

44 personnes présentes, 4 groupes de travail se sont réunies durant 2h, dont 1h de débat et ont fait chacun 5 propositions.

Transition écologique - Changer de modèle agricole pour protéger la biodiversité. - Education aux modes de consommation. Consommer plus local. - Meilleure gestion des ressources, notamment de l’eau. Se préparer à une baisse de confort. - Tisser du lien entre individus au lieu de regarder le haut de la pyramide. - Encourager le décroissance.

Services public Constat : Les SP sont la redistribution de nos impôts et ont pour but une égalité d’accès aux services de base (santé, éducation, justice, etc). Problème, on leur demande d’être rentables. 5 propositions pour améliorer les SP : - Simplifier l’administratif. - Revoir pour chaque SP ses missions pour une société plus juste. - Définir pour chaque SP les moyens humains minimaux. - Définir les SP qui ont besoin d’être relocalisés (commune) et ceux qui ont besoin d’être regroupés en 1 seul lieu. - Rendre les avis de la cours des compte coercitifs.

Fiscalité et dépenses publiques Constat : Les impôts sont majoritairement supportés par les classes moyennes, les TPE et les PME. Les impôts des plus riches et des grandes entreprises ont été réduits. Les dépenses publiques sont mal réparties. Le train de vie de l’état et des hauts fonctionnaires est trop important (aspect symbolique). L’évasion est massive. Propositions : - Réduire le budget de fonctionnement de l’état. Eviter les gaspillages dans les dépenses publiques. - Diminution de la TVA et modulation du taux en fonction de critères écologiques et sociaux. Augmentation de l’impôt sur le revenu pour les tranches les plus élevées, créer plus de tranches. - Lutter contre l’évasion et la fraude fiscale, notamment en simplifiant la fiscalité. - Renationaliser les institutions financières, redonner son rôle à la banque de France, renégocier la dette de l’état. - Taxation des produits importés si leur production est en contradiction avec les normes sociales Françaises.

Démocratie - Revenir à une échelle plus participative, de proximité. Donner du pouvoir au local. - Libérer les élus des pressions extérieures. - Limiter les mandats. - Créer des maisons administratives locales, permettant de faire toutes les démarches administratives en un seul endroit et sans devoir se déplacer dans les villes préfectures. - Suppression de l’ENA.

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